3.5. L’ hypnose thérapeutique ou comment s’adresser à son inconscient pour guérir tout en douceur !

Qui n’a pas entendu parler d’hypnose ?

En France, ce terme fait souvent référence à des spectacles vus à la télévision ou lors de foires où un individu, sur scène, arrive à faire ce qu’il veut d’un spectateur qui devient très rapidement impuissant et totalement docile…

Certes, dans ces cas là, l’hypnotiseur (et non l’hypnothérapeute !) réussira, sous hypnose à obtenir d’une personne des choses assez extraordinaires… mais qui ne servent à rien et qui peuvent se révéler être très dangereuses et préjudiciables pour le malade…

La technique décrite dans cette page, dispensée par des spécialistes québécois (leurs références ICI) n’a aucun lien avec ce genre de spectacle. Et fort heureusement ! Il s’agit, dans une optique thérapeutique, d’apprendre à activer soi-même ou avec l’aide d’un thérapeute ses propres pouvoirs d’auto guérison, le patient restant conscient de tout ce qui se déroule durant la séance.

Le but est soit de se débarrasser de ses travers, mauvaises habitudes, phobies, stress, blessures… qui nous pourrissent la vie et peut-être même celle des autres (!) ou soit d’améliorer certaines de nos capacités (mémorisation, apprentissage, communication…) dans une optique de développement personnel et spirituel.

Quand on entend dire que « tout est en nous » et qu’on « utilise que très peu de nos capacités », on en prend réellement un peu plus conscience que lorsqu’on découvre ces techniques d’hypnose et d’auto hypnose à utiliser seules ou associées avec d’autres thérapies (notamment énergétiques).

Voici synthétiquement quelques précisions avant d’expliquer le fonctionnement intrinsèque de cette méthode :

• Tout d’abord, sachez que le patient est TOTALEMENT CONSCIENT de ce qui se passe autour de lui : il entend (fermer les portables, les portes afin de ne pas être dérangé…) tout car il doit participer activement à la séance en répondant sous hypnose aux questions du thérapeute. Il arrive même qu’il doit se lever, marcher… Il est donc simplement sous l’influence thérapeutique de son guide qui n’a de cesse que d’atteindre les objectifs ou intentions que son patient a libellés, déterminés et approfondis avant la séance de soin proprement dit,

• L’état « hypnotique » est un état totalement naturel : il est différent de l’état éveillé ou endormi mais il est très proche de l’état méditatif car notre esprit conscient appelé souvent le « mental » (celui qui pense toute la journée) est momentanément, le temps de la transe, laissé volontairement de côté. C’est un état modifié de conscience qui est le même que celui qu’on vit, par exemple, lorsqu’au volant de sa voiture on perd soudain la notion du temps (sorte de « pilotage automatique ») ou lorsqu’on dessine « mécaniquement » quelque chose sur un morceau de papier en répondant en même temps au téléphone…

• Le patient se réveille très facilement de son état hypnotique car il reste conscient.

• Tout le monde peut être hypnotisé : certaines personnes, plus suggestibles que d’autres, rentrent en transe plus facilement car c’est plus rapide (2 ou 3 minutes au lieu d’une dizaine),

• L’hypnose ne requiert aucun don particulier, ni connaissances secrètes ou magiques. Tout le monde peut donc la pratiquer sur lui (auto hypnose) ou sur d’autres personnes. Elle nécessite uniquement une formation de base solide, avec de bons formateurs, beaucoup de pratique et, bien entendu, toujours beaucoup d’amour à transmettre !

• l’hypnose thérapeutique présentée ici est issue de plusieurs pratiques : principalement l’hypnose classique, l’hypnose éricksonienne et humaniste, l’hypnose conversationnelle, la Nouvelle Hypnose, la PNL = Programmation Neuro Linguistique. Il ne s’agit pas ici de détailler ces méthodes mais d’en expliquer, dans le cadre d’une thérapie et d’un développement personnel, leur intérêt, leur efficacité. Donc se faire hypnotiser dans ce cadre là ne comporte pas de risques particuliers : il reste impératif de choisir un thérapeute en qui vous avez confiance et qui sera suffisamment compétent !

Voici une liste non exhaustive des cas où cette technique peut être avantageusement usitée :

En fait, comme il est décrit, l’hypnose thérapeutique, en tant que solution efficace, est utilisée dans de nombreux domaines (assez peu en France actuellement mais beaucoup plus à l’étranger où elle est même remboursée parfois par les organismes sociaux) car elle permet d’enclencher des modifications dans nos corps subtils afin de corriger des attitudes déviantes, de modifier de mauvaises perceptions de soi et des autres qui sont souvent à l’origine, à plus ou moins long terme, de nombreux dysfonctionnements ou de faciliter grandement notre évolution spirituelle en nous aidant notamment à mieux nous comprendre, à être plus amour dans notre vie.

Car si on part du principe (hypothèse de base développée tout au long des pages de ce site !) que la maladie n’est pas le fait du hasard et, qu’en outre, on en est responsable (en se la provoquant soi-même), l’hypnose associée à un travail énergétique est tout simplement du pain béni : pourquoi s’en priver !

On a déjà vu dans une autre page de ce site liée à la sagesse de la maladie que le corps essaiera toujours de se maintenir en équilibre, en homéostasie disent les spécialistes : maintenir constants et en équilibre le milieu interne et les paramètres physiologiques.

Ainsi, le corps physique enverra des messages tels que maladies, malaises, souffrances, douleurs, etc. qui sont autant de réactions d’ajustements. Ainsi, chaque inconfort physique, émotionnel, mental, spirituel ou énergétique qui en résulte correspond à un apprentissage que l’individu doit intégrer pour retrouver son équilibre.

Mais qu’est-ce qui se cache derrière ce « corps » qui fait tout pour maintenir un équilibre. En réalité, il s’agit de notre « inconscient« , appelé aussi le « jeune moi » ou encore « petit moi » suivant les auteurs et origines.

Son rôle, en arrière plan, est moins clair et limpide que celui de notre conscient (appelé « moi rationnel ») qui, quotidiennement, pense beaucoup, échafaude, calcule, raisonne (poussé ou motivé par notre égo) très souvent plusieurs choses simultanément (rarement plus de 7 : loi de Miller).

L’inconscient, lui, a des capacités bien plus grandes et vastes que le conscient. Ce ne sont pas 7 opérations simultanées mais bien des milliers qu’il exécute quotidiennement !

C’est donc lui qui, en arrière plan, comme l’explique Olivier LOCKERT dans son célèbre ouvrage « Hypnose, évolution humaine, qualité de vie, santé« ) :

• régule et coordonne les principales fonctions biologiques du corps physique qu’il s’agisse de sa température, du rythme cardiaque, de la production d’hormones, de la respiration, de l’apparition de la douleur… et de toutes les autres réactions qui se réalisent de manière autonome c’est à dire sans que nous en soyons conscients. Il est notre instinct de survie et, dans ce sens, il est responsable de nos capacités d’auto guérison psychobiologiques qui se mettent en route automatiquement.

• gère le stockage des souvenirs, les apprentissages, les compétences et les savoir-faire qui sont accessibles sans passer par le filtre de notre égo et de nos pensées conscientes. Ce réservoir immense d’informations est totalement disponible pour notre inconscient. Il peut être à l’origine d’idées nouvelles, d’une créativité qui ne demande qu’à se libérer !

• protège et agit avec sagesse : c’est la mission première de l’inconscient pour chacun d’entre nous. Pour cela, il « modifie » la réalité en éliminant les souvenirs traumatisants ou les informations qu’il juge obsolètes, inutiles car on est souvent capables du pire…

Ainsi, l’inconscient est toujours présent et est responsable de la plupart de nos comportements quotidiens. Il réagit beaucoup plus rapidement que le conscient qui demande une analyse intellectuelle et peut, en même temps, être très créatif en inventant des informations que vous n’avez pas vécues, toujours pour nous protéger !  

D’où l’idée géniale que certains précurseurs ont eu de lui parler, de se connecter à lui, afin de « corriger« , modifier certains paramètres physiques (fonctions biologiques du corps notamment), psychiques (corps émotionnel, causal, mental) ou même, en accédant à un niveau spirituel supérieur (corps atmique, divin, Christique) de nous aider à changer notre perception de la vie, de porter un autre regard sur notre attitude et ses conséquences directes afin d’évoluer dans le sens des intentions émises avant le début de la séance.

Cependant, encore faut-il pouvoir accéder à ce jeune moi, cet inconscient ! Pas facile car notre conscient, ce moi rationnel est toujours là, présent en permanence (sauf pendant le sommeil).

C’est possible grâce à la mise en place d’un état « altéré » de conscience (= transe) destiné à occuper le mental pendant que le thérapeute conversera avec l’inconscient à travers des images, paraboles, histoires, métaphores qu’il sera le seul à comprendre et qui permettra d’engager les modifications désirées.

Mais pour bien communiquer avec cet inconscient et profiter pleinement de ses formidables capacités, il sera nécessaire de comprendre ses caractéristiques. comme l’explique avec excellence Catherine DUPUIS dans ses livrets « Activez vos pouvoirs de guérison avec l’hypnose » (gratuits sur leur site).

Il est tout à la fois :

• jeune : c’est un enfant de 5 ans qui adore jouer, possède une énergie inépuisable et voit la vie tout en couleurs (ce qui explique l’emploi pendant le soin de paraboles, métaphores que tout inconscient est capable d’assimiler, contrairement au conscient qui ne comprendra rien…

• très émotif : vulnérable comme tout enfant, il peut être blessé par une parole mal interprétée, et réagit de façon « primaire » et non de manière « réfléchie » et logique (= après un raisonnement) comme pourrait le faire le mental,

• timide : il a souvent l’impression que personne ne s’occupe de lui, ne le voit ou l’entend. Il est donc frustré et vit mal cette situation,

• sensible : il voit rapidement le jeune moi (l’inconscient) des autres personnes et vous permet ainsi d’être instantanément en accord avec quelqu’un ou le contraire ! Il nous permet aussi de mieux « sentir » l’autre personne (si on le laisse s’exprimer en nous). Ainsi, Il doit rester notre meilleur ami (mais surtout pas un « maître » de notre passé),

• et simple : il hait la douleur, ne recherche que le plaisir, comprend les sentiments positifs ou négatifs mais pas les émotions plus subtiles (comme tout enfant !). Ainsi, il ne comprend pas les « ne pas » : ne pas utiliser les formes négatives pour s’adresser à lui : dire « je veux mincir » plutôt que « je ne veux pas grossir ».

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Préalablement à la séance proprement dite avec le thérapeute, il est nécessaire de bien examiner, travailler sur l’intention recherchée : quel est l’objectif de la séance ? Que veut obtenir le patient de son inconscient ? Quel est le souci, le problème à résoudre ?

Ces questions sont essentielles pour une réussite pleine, entière et durable du soin.

J’ai rédigé à partir des propositions d’Olivier LOCKERT dans son célèbre ouvrage « Hypnose, Évolution humaine, Qualité de vie, Santé » (IFHE Éditions) une liste de questions (très proche de celle utilisée par Catherine DUPUIS) agrémentée d’un exemple téléchargeable ICI.

Dans le cadre du soin, le patient devra donc réfléchir comme il est proposé dans ce document à son objectif et en discuter avec son thérapeute afin que, préalablement, des liens, notamment énergétiques, se créent entre eux pour que le soin atteigne son but de manière efficace et durable.

En effet, les deux intervenants, patient et thérapeute doivent absolument bien se comprendre au-delà de l’intellect. Il faut qu’un langage du cœur s’établisse en totale confiance et connivence. La discussion autour des intentions est là pour cela et constitue une étape essentielle qui va durer souvent plus d’une heure à elle seule.