3.14. Plaidoyer pour une alimentation végétarienne respectueuse de notre corps, de l’être humain et de notre Terre

Nous préconisons le respect de la règle des 3 V : une alimentation à la fois Végétale (d’où le végétarisme), Vivante (favoriser les aliments crus) et Variée (pour ne pas s’enfermer dans un dogme mais accepter, de temps en temps, dans un esprit de convivialité de partager en société) avec de temps en temps une période de jeûne pour faciliter l’épuration, la dépollution du corps (voir le rapport Campbell pour une analyse scientifique sur 40 années du rapport entre la consommation de produits animaux et les maladies comme le cancer, l’obésité, le diabète, l’ostéoporose…).

Ce modeste plaidoyer pour une alimentation végétarienne se compose de 6 parties :

Autre vidéo très bien faite (dans la série des « Tout le monde s’en fout« ) sur la consommation de viande et ses conséquences écologiques et en matière de santé :

1. Quelques chiffres éloquents pour expliquer les conséquences désastreuses d’une alimentation carnée
2. Les barbaries de l’élevage intensif
3. Les maladies de la viande chez les vaches, cochons, lapins, poules, canards et poissons.
4. Le végétarisme ou la survie de la planète
5. Comment être végétarien et ne souffrir d’aucune carence physique ou psychique ?
6. Quelques idées reçues ou parfois mensonges proférés contre le végétarisme…   

Nouveau en 2019 : organisation d’un lundi VERT sans viande ni poisson !

1. Quelques chiffres éloquents pour expliquer les conséquences désastreuses de notre alimentation carnée

A quoi ressemblerait un monde végétarien : l’équipe de Médigo (une plateforme qui connecte patients et professionnels de santé à travers le monde) a étudié l’impact de la consommation de viandes dans le monde et son impact désastreux…

Voici aussi quelques chiffres éloquents diffusés sur des sites qui prônent le végétarisme et dans le tome 2 de Michel DOGNA« Prenez en main votre santé » présenté sous forme de diaporama :

Positionner votre souris sur les diapositives pour stopper le défilement automatique

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2. Les barbaries de l’élevage intensif :

Depuis plusieurs dizaines d’années, vous le savez, les animaux utilisés dans la consommation de la viande sont élevés de plus en plus intensivement.

Principes : toujours plus de bêtes, de production, de rentabilité et en corollaire, de confinement à l’intérieur, de maladies, d’antibiotiques, de pollutions (eaux, sols, air…), de cruauté : abattages en masse, mutilations, transports stressants…

Ces mauvais traitements sont répertoriés par la Protection Mondiale des Animaux de Ferme (PMAF) et sont un vrai calvaire pour de nombreux animaux comme expliqué ci-dessous.

Voici l’histoire d’un éleveur de vaches végétarien qui a décidé de « libérer » ses animaux et de vendre des légumes bio à la place : ICI !

2.1. Les vaches :

La PMAF dénonce « l’augmentation artificielle de la production de lait » des vaches grâce à la sélection génétique et une alimentation trop riche (certains n’hésite pas à leur donner de la bière afin d’adoucir la viande !). Ce sont de vraies « machines à lait » (10 000 litres de lait aujourd’hui contre 6 000 dans les années 80) la plupart du temps entassées, qui subissent des grossesses forcées dès 15 mois, des souffrances physiques (enflure du pis, infections à cause de la traite, des hormones ou des produits chimiques) et émotionnelles car ce sont des êtres sensibles et on leur retire leur veau très rapidement.

Rapidement épuisées par de tels traitements, elles ne vivent que 5 ou 6 ans alors que leur espérance de vie est de 20 ans. Les conditions d’abattage sont également ignobles …Tout ça pour nous abreuver d’un lait qui est en plus néfaste pour nous humains …

Mais pas pour l’industrie laitière qui a réussi habilement à nous faire croire le contraire.

2.2. Les cochons :

Entassés eux aussi (95 % ne fouleront jamais le sol extérieur !), les cochons souffrent d’un manque de litière mais surtout, étant aussi intelligents qu’un chien, « ils s’ennuient et tentent de s’occuper en jouant notamment avec la queue de leurs congénères » souligne le PMAF d’où leur ablation et leur castration sans anesthésie.

L’association dénonce aussi l’enfermement de plus d’un million de truies en gestation qui « ne peuvent effectuer aucun mouvement à part se lever et se coucher ». Et que dire des conditions de transport d’animaux malades ou blessés et de leur abattage (détails par exemple ICI.) même lorsque la ferme a un label « éthique », ils sont battus : ICI.

2.3. Les lapins :

Comme il est très bien expliqué ICI (site réalisé après un travail d’enquête minutieux en France en 2008) 60 millions de lapins sont élevés pour leur viande dont 40 en abattage contrôlé.

Chaque animal dispose de la surface d’une feuille A4 sur un sol grillagé durant toute sa vie soit pendant 74 jours. Impossible donc de se dresser, de se cacher, de bondir, de ronger, de fouiner, etc.

La maîtrise sanitaire de l’élevage des lapins est délicate eu égard à leur promiscuité et à leur sensibilité aux pathologie d’où une nourriture bourrée de médicaments. En 2006, 67 % des aliments en contenaient. Ce sont principalement des antibiotiques, ce qui n’empêche pas un taux de mortalité de 26%.

2.4. Les poules :

46 millions de poules qui pondent en moyenne 300 œufs par an sont entassés dans des hangars avec une lumière artificielle et à peine une feuille A4 pour vivre (550 cm2 exactement). Le taux de mortalité en période de ponte est de 5 à 12 %.

Des conditions ignobles : pas de possibilité de se mouvoir d’où des os fragilisés ou brisés, abattage rapide au bout de 40 jours (le double pour les poulets BIO), des malformations douloureuses notamment au niveau des pattes.

Préférez donc, lors de vos achats, des œufs avec un code 0 ou 1 (élevage BIO ou en plein air) plutôt que les codes 2 ou pire 3 : en cage pour 80 % des poules…

2.5. Les canards :

30 millions d’oiseaux sacrifiés pour la production de ce foie gras (uniquement les mâles) soit 17 000 tonnes par an, pour 80 % produits en France. Tradition pour les uns, véritable ignominie pour beaucoup d’autres, le gavage est de plus en plus remis en cause : détenus en cage (comme les poulets), nourris de force avec pas moins de 10 kg de maïs en une minute (!), leur foie devient très rapidement malade. Ce traitement est mortel pour ces animaux. Une directive européenne l’interdit même là où il n’est pas déjà pratiqué.

Un million d’entre eux décèdent avant l’abattage suite à ce traitement, qui, de toutes manières, est mortel. Beaucoup de pays interdisent explicitement ce procédé du fait des lois protégeant les animaux des mauvais traitements (notamment en Europe) : Allemagne, Autriche, Danemark, Finlande, Irlande, Italie, Luxembourg, Royaume Uni, Suède, Israël, Argentine, États-Unis…

2.6. Les poissons :

Les truites, saumons et autres espèces marines n’arrivent plus à se renouveler à cause d’une pêche industrielle galopante et aveugle : exemple avec près de 17 tonnes de poissons capturés en deux minutes de pêche pour le plus grand filet de ces « bateaux usines » (!) et ce, sans compter ses victimes collatérales qui en font les frais comme c’est le cas de nos chers amis les dauphins.

D’après GREENPACE 2 000 individus par an seraient pris accidentellement dans les filets des « chaluts bœufs » rien que dans la Manche. Ensuite, pour ce qui est de l’élevage là aussi industriel où les piscicultures fournissent aujourd’hui près de la moitié du poisson consommé dans le monde (truites, saumons principalement) les mêmes soucis sont constatés :

a) pollution : une ferme piscicole rejette autant de polluants que 50 000 habitants !
b) maladies : les risques sont nombreux.
c) surpêche : beaucoup d’espèces (protégées ou pas) sont menacées.

La promiscuité des poissons (rentabilité oblige) a même développé un poux de mer (parasite naturel) résistant aux antibiotiques. Seule « parade » utilisée par les éleveurs (saumons en Norvège) : l’utilisation de pesticides (avancer la vidéo à 3 minutes) qui se déversent ensuite dans la mer bien évidemment …

On pourrait parler aussi du saumon génétiquement modifié qui risque fort de pointer son nez dans nos assiettes, si ce n’est déjà fait…

REMARQUE IMPORTANTE SUR LA CAUSE ANIMALE :

Souvent, on entend dire que, par exemple, nous ne pouvons nous offrir le luxe de nous inquiéter pour la souffrance animale… Qu’il est plus urgent de s’occuper des enfants affamés, des opposants torturés, des guerres qui ravagent des peuples… Nous pensons qu’au contraire, il s’agit du même combat : celui de lutter contre la barbarie, la peur, la souffrance quelles qu’elles soient tout en sachant que l’un n’empêche certainement pas l’autre…

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3. Les maladies de la viande :

314-vegetarienDe plus ne plus de scientifiques reconnaissent enfin qu’une alimentation végétarienne équilibrée est une bonne thérapie pour éviter des maladies comme l’hypertension, les rhumatismes, les troubles du métabolisme…

Ainsi, la consommation de viande (source : « Prenez en main votre santé » tome 3 de Michel DOGNA page 239 et suivantes) :

  • favorise le diabète : trop d’acides gras peuvent causer une résistance à l’insuline, favorable au diabète. Or beaucoup de produits à base d’animaux en contiennent.
  • est source d’obésité : les acides gras saturés favorisent l’excédent de poids, facteur de risque pour de nombreuses autres maladies.
  • est mauvaise pour les os : les produits à base de viande contiennent plus de phosphore et de calcium, ce qui cause une forte déperdition de calcium dans les os (due au rapport phosphore/calcium trop élevé).
  • est un facteur de cancer : constaté en 2001 par le NIH (études réalisées au niveau de pays et liées au rapport entre la consommation de viandes et le nombre de cancers constatés comme en Argentine ou en Uruguay).
  • favorise les inflammations et les douleurs à cause de l’acide arachidonique qu’il contient.
  • favorise les infarctus et l’artériosclérose à cause de l’apport trop important en fer qui favorise l’apparition de radicaux libres et endommage les vaisseaux sanguins.
  • mauvaise pour le cerveau : trop de protéines augmente la cortisone dans le plasma sanguin et dans la salive, ce qui risque d’endommager l’hippocampe, détériorant la mémoire.

Malheureusement, d’autres maladies plus spécifiques ont été rencontrées suite à la consommation de viandes, sans compter le fait que ces animaux ont été :

    • d’une part nourris à partir de céréales OGM, quand il ne s’agit pas de farines animales interdites depuis 1997 mais qui sont réintroduites pour les poissons en 2013 et en 2014 pour les volailles et porcs…),
  • et, d’autre part, « bourrés » d’antibiotiques.

Liste de ces maladies (bien connues) qui défraient régulièrement la chronique : : maladie de la vache folle, tremblante, grippe aviaire, grippe porcine, listériose, dioxine, salmonellose.

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4. Le végétarisme et la survie de la planète :

Selon la FAO, les flatulences des vaches chargées de méthane sont responsables de 18 % des émissions de gaz à effet de serre, soit bien plus que le secteur des transports.

Au Brésil par exemple, près de 40 % de la forêt amazonienne a été sacrifiée pour les vaches. Cette « surpopulation des vaches (1,4 milliards aujourd’hui !) inquiète un économiste Jeremy RIFKIN, auteur d’un essai sur l’impact dévastateur de l’industrie d’élevage.

Ainsi, l’arrêt total de la consommation de la viande provoquerait d’après des scientifiques, chercheurs et instituts de recherches divers une nette diminution des pollutions et dégradations actuelles que subit notre environnement et de ce fait, une sauvegarde de nombreuses vies, qu’elles soient animales ou humaines :

    • la réduction à hauteur de 70 % de la destruction des forêts tropicales,
    • la sauvegarde de 923 millions de vies qui crient famine actuellement,
    • la réduction des effets du réchauffement climatique,
    • l’arrêt de certaines guerres,
    • la résolution des principaux problèmes liés à la pénurie de l’eau,
    • la baisse du nombre de catastrophes naturelles,
    • La fin de l’apparition et de la propagation d’épidémies,
    • la sauvegarde de milliers d’espèces animales sauvages,
    • la fin de l’acidification des océans qui tue le corail et la vie marine,
  • la fin (en grande partie) de la pollution de nappes phréatiques (pesticides …), rivières et océans.

Mais nous pensons que la survie de la planète passe aussi par un approfondissement des valeurs humaines entre tous les habitants de cette bonne vieille terre, au-delà de nos différences, qu’il s’agisse de la paix, de l’amour, de la non violence, de l’action juste ou de la vérité.

Devenir végétarien ou végétalien ou végan va certainement dans ce sens avec un plus grand respect de nos amis les animaux et de notre environnement comme on vient de le voir.

Nous pensons sans détours qu’une société plus avancée spirituellement est, sans aucun doute, une société au moins végétarienne, sinon végétalienne ou peut-être végane. Tout est lié !

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5. Comment être végétarien et ne souffrir d’aucune carence physique ou psychique ?

Aujourd’hui des études scientifiques mettent en évidence les bienfaits résultant de la consommation des produits de la nature que sont les légumes, les fruits et les céréales et démontrent qu’il est parfaitement possible de se nourrir quotidiennement de façon saine et équilibrée (mais aussi joyeuse et festive !) sans aucun apport de produits carnés.

Certaines croyances ont la vie dure et on associe souvent force consommation de viande. Voici un documentaire qui veut prouver, par l’exemple, que la consommation de végétaux ne nuit pas à la force du corps, bien au contraire.

« Dans l’imaginaire collectif, un végan est très souvent perçu comme une personne faible, sans énergie, quasi rachitique. Et c’est précisément pour tordre le cou à ce préjugé qu’est né The Game Changers, un documentaire survitaminé, dopé à la performance et aux exploits sportifs. »

Citons pêle-mêle les travaux des scientifiques dont les études ont été reproduites et explicités :

    • Christophe MICHELS, ingénieur, contrôle de qualité des aliments,
    • Hans Günter KÜGLER, Institut Expérimental International de Science Médicale,
    • Silke SCIAZZAS, experte nutritionniste,
  • Arno SCHNEIDER, Clinique naturopathique, Allemagne.

Il faut tout de même savoir qu’il existait en juillet 2002 en Europe 22 millions de végétariens dont environ 1 million en France (c’est peu !). Revue pour les végétariens : ICI.

Être végétarien, ce n’est pas manger uniquement de la salade, idée souvent répandue … Un végétarien qui se porte bien (bonnes résistances physique et psychique) est un individu qui mange comme tout le monde en remplaçant simplement viandes et poisson par des LÉGUMINEUSES riches en protéines végétales : lentilles, haricots, pois, et pois chiches.

De plus, il est vivement conseillé de substituer le fromage issu du lait de vache au lait de chèvre ou brebis. Idem pour les préparations culinaires : le remplacer (pour une bonne santé comme le font justement les végétaliens) par du lait de riz, d’amande ou d’avoine vendus bien-sûr dans les magasins spécialisés mais aussi dans vos supermarchés habituels au rayon BIO.

Éviter le lait de soja (ou de temps en temps uniquement). Certes, c’est un peu plus cher mais la santé n’a pas de prix  comme on dit…

Remarque : il n’est pas rare de trouver encore des médecins qui prétendent que certains acides aminés indispensables à la santé ne se trouvent que dans la viande … Alors, peuvent-ils nous dire comment des millions de personnes qui vivent dans des pays plus pauvres que le nôtre (pas seulement au Tibet) comme en Amérique du Sud (exemple du Pérou) et depuis des centaines d’années sans manger de viande (impossible pour eux eu égard à leurs revenus) ont une santé excellente tout au long de leur vie (souvent bien meilleure que la nôtre…) ?

Soyons concrets avec une présentation du « menu type » du végétarien ou végétalien (BIO si possible !) :

  • 15 à 20 minutes AVANT le repas, l’estomac vide, manger des fruits ! Explications sous forme d’un diaporama ICI.
  • Entrée : la fameuse salade (BIO bien entendu !).
  • Plat de consistance : n’importe quel plat basé (exemple célèbre : couscous) sur un schéma comportant une céréale + une légumineuse + des légumes (cuits ou pas) + éventuellement quelques épices. Si on est pressé, il existe dans le commerce une multitude de « steaks végétariens » selon diverses recettes de mélanges équilibrés, prêts à être consommés après une courte réchauffe à la poêle,
  • Dessert : réservés à ceux et celles qui veulent faire la fête car ils ne sont bons que pour le moral, les sucres et produits laitiers qu’ils contiennent ne sont pas nos amis !

L’association céréales / légumineuses est absolument indispensable pour la complémentarité des acides aminés qui servent à construire nos protéines (beaucoup de végétariens ou végétaliens ne le savent pas…). Quelques précisions :

    • les céréales complètes ou semi-complètes seules contiennent des protéines et éléments nutritifs autres que de l’amidon,
    • les légumes doivent de préférence être cuits à l’étouffée (basse température) afin de ne pas détruire leurs vitamines et enzymes,
    • les céréales à gluten (blé, avoine, orge, seigle) chauffent le corps et conviennent aux pays froids,
  • les céréales sans gluten (riz, millet, quinoa, blé noir ou sarrasin, châtaigne) conviennent aux climats chauds ou tempérés.

Il existe aussi, il est important de le signaler, l’alimentation crudivore à base d’aliments crus : c’est le crudivorisme pour bénéficier, en direct, des vitamines et sels minéraux qui n’auront pas été détruits par la préparation des aliments (chauffage…).

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6 Quelques idées reçues ou parfois mensonges proférés contre le végétarisme…

Découvrez la chaîne YouTube végane : « Le frigo sans animaux » !

Ceux qui ne mangent pas de viande souffrent de carences en protéines :
Salade de courgettes au fromage de chèvre
Salade de courgettes au fromage de chèvre

FAUX ! Les céréales, légumes et légumineuses (haricots, pois, lentilles, pois chiches, fèves, sojas, lupins, …) contiennent suffisamment de protéines et d’acides aminés (recettes ICI). En fait, les média ou autres lobbies jouent sur la peur du manque de protéines alors que les européens en consomment trop par rapport aux besoins de notre corps physique ! De plus, la consommations de protéines animales (lait de vache notamment) induit de nombreuses maladies car bien souvent les bêtes mangées sont déjà malades et ne mangent jamais leur nourriture naturelle

Ceux qui ne mangent pas de viande souffrent de carences en fer :

FAUX ! Le fer « végétal » est un oligo élément présent dans de nombreux aliments : chou blanc, céréales complètes, graines de tournesol, millet, graines de soja, etc. En plus, consommer de la vitamine C naturelle (cerise acérola, kiwi…) augmente l’assimilation de ce fer par l’organisme à contrario du thé noir et du café.

Ceux qui ne mangent pas de viande souffrent de carences en vitamine B12 :
Idée de recette végétarienne : galette aux potirons

FAUX ! Même si elle est souvent nommée « vitamine critique des végétariens », elle ne manquera pas à un végétarien qui ingère des produits laitiers (alimentation lacto-végétal). Pour les végétaliens, il est conseillé de rajouter des compléments alimentaires ou de consommer des légumes lacto-fermentés qui produisent de l’acide lactique contenant de la vitamine B12 (choucroute, bière de froment …).

Ne pas manger de viande signifie ne manger que des graines :
Idée de recette végétarienne : risotto verde

FAUX !

Manger végétarien c’est tout autre chose ! D’excellentes recettes végétariennes ou ICI (pour ceux et celles qui aiment les spécialités indiennes…) existent car, après tout, c’est l’assaisonnement qui donne l’essentiel du goût au plat. Il existe des choucroutes végétariennes, des lasagnes aussi végétariennes, etc.

Les végétariens souffrent d’un manque de calcium :
Idée de recette végétarienne : timbale de quinoa rouge crémeux aux légumes verts

FAUX ! Le calcium, élément essentiel de la formation des os, se retrouve dans beaucoup de légumes et céréales : sésame, noix, choux, persil, épinards, graines de soja, etc. Et il faut savoir qu’il est mieux assimilable par l’organisme que le calcium présent dans les produits laitiers. Le pain en contient aussi mais pour que le corps l’assimile (c’est le plus important), ce pain devra avoir été fabriqué à partir d’un levain dont l’élaboration aura, comme autrefois, été échelonnée sur 24 heures (ce qui ne se fait plus aujourd’hui …).

Les femmes enceintes doivent manger de la viande pour ne pas nuire au foetus qu’elles portent en elles :
Idée de recette végétarienne : flans d’asperges au parmesan et aux noisettes

Faux !

Durant la grossesse, une nourriture lacto-végétarienne (aliments végétaux et produits laitiers) couvre tous les besoins nutritionnels nécessaires. En cas d’alimentation végétalienne (sans lait ni œufs), veiller à recevoir un apport suffisant en protéines, calcium, fer, zinc, vitamine B2 et B12 par une alimentation variée.

Les bébés et les enfants ont besoin d’une alimentation carnée pour leur développement :
Idée de recette végétarienne : aubergines farcies végétariennes

Faux ! L’analyse en laboratoire permet de démontrer que le lait maternel des végétariennes est meilleur pour le nourrisson car moins contaminé par la pollution et plus riche en vitamines et en acide gras insaturés.

Par contre, aucune étude scientifique n’a démontré qu’une alimentation sans viande et de haute valeur nutritive occasionnait chez le nourrisson des troubles carentiels. Chez les enfants, l’amour pour les animaux est inné. Pourquoi considérer comme « normal » de tuer des animaux pour manger leur chair ?

Manger de la viande fait partie de la vie :

Faux ! La consommation de viande tue car elle affame le tiers-monde comme expliqué tout au long de cette page. Elle provoque un immense :

  • gaspillage des sols cultivables : sans la production de viande, nous n’aurions besoin que du 1/4 environ des terres actuellement cultivées. Sur un hectare de terre où l’on produit 50 kg de viande de bœuf, on pourrait aussi bien produire 4 tonnes de pommes, 8 tonnes de pommes de terre, 10 tonnes de tomates et 12 tonnes de céleri !
  • gaspillages des céréales : la moitié de la récolte céréalière mondiale sert aujourd’hui à engraisser les animaux. Dans les pays industriels, la proportion des céréales utilisées pour nourrir les animaux d’élevage s’élève même à plus des deux tiers.

Dans les pays en voie de développement, 40 000 enfants meurent de faim chaque jour. 1,3 milliards d’êtres humains souffrent de malnutrition. Chaque année, 50 millions d’êtres humains meurent de faim ou de maladies engendrées par la faim. Pourtant, sur terre, personne ne devrait mourir de faim : on pourrait nourrir 100 millions d’hommes supplémentaires en réduisant seulement de 10% la consommation de viande des pays industrialisés

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